Se préparerà transmettre Se préparerà transmettre

La moitié des 450 000 chefs d’exploitation a plus de 50 ans. Quant à ceux de plus de 55 ans, soit un tiers, ils pourront proposer une ferme ou une place d’associé. En ajoutant les cessations anticipées, presque aussi nombreuses que les départs en retraite, les offres de reprises devraient exploser dans les prochaines années.

Une offre importante d’exploitations à vendre fait mécaniquement courir le risque d’une baisse des prix. Cependant, le foncier reste une valeur sûre qui ne devrait pas baisser. En revanche, la valeur des bâtiments, des machines, et des installations, en particulier en élevage, pourrait diminuer.

La valorisation d’une exploitation se calcule habituellement par la moyenne de trois valeurs : patrimoniale, économique, et de rentabilité. Le montant moyen observé est de l’ordre de 300 000 à 400 000 €. Il tend à s’accroître avec l’agrandissement des structures. Chaque année, on dénombre de 11 000 à 14 000 installations, dont un tiers avec les aides. Actuellement, trois fermes sur dix ne sont pas reprises et sont démantelées. Les sept autres tombent aux mains d’un membre de la famille ou, dans 30 % des cas, sont reprises par un tiers hors cadre familial.

Cinq à dix ans avant

La recherche d’un repreneur est un projet à mener au moins cinq ans avant son arrêt d’activité (*). Si le bouche-à-oreille et le réseau professionnel restent les meilleurs moyens d’entrer en contact avec un candidat, il en existe d’autres : le répertoire départ-installation (RDI) mis à jour par les chambres d’agriculture, la Safer, les notaires, les agences spécialisées, et des associations (Adear, etc.)

Sophie Bergot

(*) Lire le dossier Trouver le bonrepreneur, paru dans La Franceagricole du 19 octobre 2018, n° 3769.

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